NEWSLETTER MARS 2021
FOCUS
RAWBANK BANQUE DE LA TRANSACTION ECOLOGIQUE
DE LA RDC
Rawbank est désormais partenaire de l’initiative « Mopepe » (« air » en lingala).
Créé en 2020, Mopepe Eco Car, est le premier service de mobilité à énergie électrique d’Afrique Centrale. L’initiative a vocation à être une solution au défi environnemental auquel la RDC fait face. Pour le lancement de l’initiative, 10 véhicules électriques seront accessibles à la location grâce à l’application Mopepe et par le biais d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques installées à Kinshasa. Rawbank apporte son soutien au service de location de véhicules électriques via un important accompagnement financier. Illicocash sera par ailleurs utilisé comme moyen de paiement du service Mopepe.
" RAWBANK EN BREF "
Rawbank a apporté une assistance financière à cinq associations venant en aide aux femmes victimes de violences basées sur le genre. À l’occasion des 16 jours d’activisme du 25 novembre au 10 décembre 2020, Rawbank a lancé une collecte de fonds interne pour aider les femmes et filles victimes de crimes de guerre à l’Est de la RDC. Les Rawbankers ont réussi à mobiliser une somme importante reversée à cinq associations dans les villes de Goma, Bukavu, Kinshasa, Beni et Butembo. Depuis 2018, la Banque célèbre la journée Orange, une campagne pilotée par ONU FEMMES visant à prévenir et éliminer les violences faites aux femmes.
L’African Guarantee Fund (AGF) renouvelle sa confiance en Rawbank au travers d’un montant total de 35 millions de dollars USD pour le financement des PME. L’African Guarantee Fund, l’une des institutions financières les plus importantes du continent, vient de doubler les accords conclus en 2016 et 2017 avec Rawbank. Les PME exerçant des activités liées à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables, à l’agriculture, à la gestion des ressources naturelles intelligentes ou encore à l’assurance du climat, en seront bénéficiaires. Malgré une année marquée par les conséquences économiques de la Covid-19, ce partenariat traduit le ferme engagement de la Banque aux côtés des PME congolaises agissant pour le développement durable.
ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE À PORTÉE NATIONALE
- Après une visite d’une dizaine de jours rythmée par des rencontres gouvernementales, James Mwangi, directeur général d’Equity Group Holdings, a déclaré le jeudi 11 février le lancement officiel des activités d’Equity BCDC. Le 30 décembre 2020, le groupe kenyan Equity a fait l’acquisition de 66,53% du capital de BCDC pour un montant total de 95 millions de dollars. Après l’installation du nouveau Conseil d’administration d’Equity BCDC, la direction du groupe fusionnée a été actée le 15 février. Célestin Mukeba Muntuabu, l’ancien Directeur Général d’Equity Bank Congo SA, devient Directeur Général de l’institution financière post-fusion.
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- Le président Félix Antoine Tshisekedi s’engage pour l’électrification des zones rurales à travers le fonds Mwinda. Le Président a lancé le 28 janvier l’opération de capitalisation du Fonds d’électrification hors réseau, dénommé « Fonds Mwinda ». En guise d’activation du Fonds, le Chef de l‘Etat a alloué un chèque d’une valeur de 10 milliards de francs congolais. Le Fonds Mwinda est conçu comme levier financier destiné à l’accélération de l’électrification du Congo rural et périurbain. Le Fonds, estimé à une valeur de 500 millions USD, facilitera l’accès à l’énergie pour environ 15 millions de Congolais à l’horizon 2024. Grâce à ce projet, le taux d’électrification de la RDC devrait passer de 15% à 30%. La Banque Mondiale va coordonner la participation de différents bailleurs de fond au projet Mwinda. Pour atteindre les 500 millions de dollars, Kinshasa compte sur le soutien de la BAD, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni.
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- Les différents axes pour la relance économique post-COVID en RDC. Selon l’agence de notation S & P Global Ratings, la pandémie de Covid-19 et les autres épidémies de maladies infectieuses ont pesé lourdement sur les performances économiques et budgétaires du pays. Pour soutenir la relance économique congolaise, les bailleurs de fonds internationaux se sont mobilisés : le FMI a ainsi débloqué environ 442 millions de dollars en avril 2020 afin de faciliter la mise en œuvre d’une série de mesures pour atténuer les conséquences humaines et économiques de la pandémie. Selon l’agence de notation, la ZLECAF permettra au pays d’ouvrir son marché régional, de créer des emplois pour les jeunes ainsi que de diversifier son économie encore trop centrée sur l’extraction des ressources minières.
ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE À PORTÉE CONTINENTALE ET INTERNATIONALE
- L’accord de la ZLECAF a été ratifié par le gouvernement congolais. Les projections de la Commission économique de l’Union africaine révèlent que la mise en œuvre de la ZLECAF aura pour effet de développer les échanges intra-africains grâce à une réduction des frais de douane à hauteur 90% en 15 ans. Le continent pourrait également voir son industrie subir d’importantes transformations via la création de chaînes de valeurs régionales et continentales. Néanmoins,Eric Monga, président de la fédération des entreprises du Congo (FEC) à Lubumbashi, estime que pour en tirer pleinement parti, la RDC doit promouvoir son industrie locale et réviser son système fiscal. En total, une trentaine de pays ont déjà signé le traité pour la création de cet espace d’échanges commerciaux.
- Félix Tshisekedi nominé à la présidence de l’Union Africaine.
Le chef d’état de la RDC a exposé un programme ambitieux portant à la fois sur la lutte contre le changement climatique, les violences sexuelles, la promotion de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), ou encore le méga-projet du barrage hydro-électrique d’Inga. Enfin, le Président a déclaré que l’une de ses missions principales sera d’établir « Une Afrique de Paix ».
- Les gouvernements de la RDC et de l’Égypte ont signé une série d’accords d’investissement entre les opérateurs économiques égyptiens et les institutions congolaises dans les secteurs des télécommunications, de l’habitat, et des infrastructures. Parmi ces projets, on compte la construction de la Centrale photovoltaïque de Tshipuka d’une capacité de 10 megawatts, l’aménagement de la route (185 km) à péage Mbuji-Mayi – Kananga, la construction du port de Ndomba et l’implantation d’une usine de traitement d’eau sur la rivière Lubi dans le Sankuru. Ces travaux verront la participation mixte des sociétés égyptiennes à hauteur de 70 % et des firmes congolaises à hauteur de 30 %.
- La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala sera la première femme, mais également la première personnalité africaine à diriger l’OMC.
Elle aura pour mission de s’assurer que le commerce mondial, qui selon la CNUCED a reculé de 15,4 % dans le secteur des services et de 5,6 % dans celui des biens, retrouve le chemin de la croissance. Elle devra surtout faire face à l’immense défi de la propriété intellectuelle des vaccins, qui constitue actuellement l’une des barrières à leur distribution rapide et efficace à travers le monde.
INTERVIEW " 3 questions à " Mme Joelle KABAYO, responsable du
segment femmes entrepreneures


Pour Rawbank, la commémoration de cette journée a une importance particulière, si bien que nous en avons fait « le mois de la femme ». La Banque s’est en effet toujours impliquée pour le respect des droits des femmes et pour l’autonomisation et la formation des femmes congolaises.
Rawbank organise, participe et fait participer son personnel féminin ainsi que les clientes du segment des femmes entrepreneures à différentes activités susceptibles de les faire s’approprier différents thèmes et sujets évoqués pendant ce temps.
Lady’s First est un programme lancé par Rawbank en 2010 pour accompagner les femmes entrepreneures dans la gestion de leurs entreprises. Il s’agit alors du premier et seul programme dédié aux femmes entrepreneures.
Cet accompagnement s’articule autour de deux axes majeurs qui sont la formation et l’accès à l’information. Il s’agit pour Rawbank de former les femmes à mieux gérer leurs recettes, à améliorer et orienter leurs opérations, et à optimiser leurs compétences managériales, avec pour but ultime d’offrir aux entrepreneures des solutions adaptées à leurs besoins.
Les objectifs que le programme se fixe sont :
- Améliorer l’accès des femmes entrepreneures aux services financiers ;
- Améliorer leurs capacities managériales;
- Faciliter leur accès à l’information et au marché.
Cette année, et à la suite de la pandémie de Covid-19, les femmes entrepreneures qui sont déjà confrontées à de nombreux obstacles sociaux, économiques et systémiques ont vu les quelques acquis qu’elles avaient jusqu’ici se réduire. De ce fait, le programme Lady’s First va s’appliquer à se redynamiser et à s’adapter afin d’offrir des produits et services dédiés afin de soutenir les femmes entrepreneures, notamment en matière de produits digitaux.
Comme évoqué ci-haut, la Covid-19 a contribué à fragiliser les acquis des femmes de manière générale. Ce sera donc l’occasion de débattre, échanger et mobiliser les femmes autour des questions liées à la résilience et de célébrer les victoires au-delà de la pandémie qui est devenue une réalité à prendre en compte dans leurs activités quotidiennes.
Les organisatrices, cheffes d’entreprises et dirigeantes qui se sont mobilisées dans leurs organisations respectives face à la pandémie auront accès à des formations sur l’évolution du monde des affaires face à la Covid-19. En collaboration avec les services support, le programme va lancer une série d’activités et campagnes qui mettront en compétition (et en lumière) des femmes dans la diversité des domaines dans lesquelles elles évoluent afin de les encourager à maintenir le cap pour, à terme, s’affirmer dans le sens d’un leadership féminin engagé !